Avec @Finlay Murphy et @Virginup93, @NawakPaint s’attelle à animer le quartier avec ce projet de fresque participative

Le projet initial

L’Île-Saint-Denis, rue Marcel Cachin durant le mois de juillet 2016 : un nouveau projet se prépare…

Les associations du territoire sont sollicitées par la MIC ( maison des initiatives et de la citoyenneté) pour créer des activités au pied des immeubles pour les familles n’ayant pas la chance de partir en vacances.

Murals commence à mettre en place un nouveau projet pour colorer les murs du quartier sud de l’Île-Saint-Denis. Les artistes de l’association repèrent un grand mur, empruntent un échafaudage aux architectes de Bellastock et posent leurs pots de peinture sur le site.

Les bases

Tout en haut du mur, à bout de perches et d’échafaudage, les artistes commencent à peindre une frise qui bordera le haut du mur, un fond de ciel bleu et un lettrage géant “quartier sud”. Pas d’esquisse préparatoire, pour la suite, l’idée c’est de solliciter les idées des habitants. Au fil du dialogue, l’idée naît de représenter le quartier lui même, les bâtiments  sont alors représentés et personnifié avec à leurs côtés, les personnages qui leur ont prêté leur nom : Marcel Paul, Marcel Cachin et Rosa Parks.

La participation des habitant.e.s

Pour habiter ce quartier, tout le monde peut venir poser pour se faire peindre le portrait… Les artistes tracent les silhouettes de chacun.e au préalable. Puis chacun.e s’empare du pinceau et peint son autoportrait, le personnalise à sa manière, habits, lunettes de soleil, sur son vélo, à côté de son ami ou de sa famille, cet été-là chacun marquera son passage sur les lieux pour toujours !

Le poème

Un atelier créatif est également organisé avec les enfants du quartier autour d’un poème argentin d’Eduardo Galeano, Les Oiseaux Interdits … Après une écoute rêveuse et intriguée de ce conte, chacun.e l’illustre à sa manière. Les dessins d’oiseaux cachés serviront de modèles.  On peut également lire le poème sur l’arbre de la fresque.

Extrait

En 1976, dans une prison nommée Liberté, les prisonniers politiques uruguayens ne peuvent pas parler sans permission, siffler, sourire, chanter, marcher rapidement ou saluer les autres prisonniers. Ils ne peuvent pas non plus dessiner ou recevoir des dessins de femmes enceintes, de couples, de papillons, d’étoiles ou d’oiseaux. “

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